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Pour un État qui n’a pas un accès direct sur la mer, le Burkina Faso possède pourtant une économie florissante. En 2017, son taux de croissance en PIB passe de 5,9 à 6,87 %. En effet, ce pays a su exploiter les atouts qu’il avait à disposition. Et, il ne risque pas de s’arrêter dans son lancer. Considéré comme un des pays les plus pauvres du monde en 2014, il n’affiche plus la même image quatre ans plus tard. Au contraire, il offre désormais un environnement propice à des investissements en comptant sur certains secteurs clés.
Un pays carrefour
Le Burkina Faso accorde de nombreux privilèges fiscaux tant pour les entreprises nationales que pour les firmes internationales. On citera par exemple la possibilité pour ces dernières de posséder la totalité des actions dans une société implantée sur le sol burkinabé. On peut dire également que le pays des Hommes intègres se situe dans une zone stratégique. En comptant sur le secteur minier, et s’il parvient à s’industrialiser, son développement sera assuré. Il deviendra un des centres d’impulsion économique de l’Afrique de l’Ouest. Cependant, de nombreux efforts doivent encore être fournis pour garantir la sécurité des investissements et des opérateurs économiques eux même.
La ruée vers l’or
Un pays prospère en comptant sur ses exportations. Et comme marchandise vedette, avec le cacao et le café, il a choisi l’or. Depuis ces dernières années, il représente plus du ¾ des recettes. Ceci explique pourquoi le Burkina Faso est parvenu à sa place actuelle au sein de l’UEMOA. Non seulement les mines d’or ont généré des milliers d’emplois, mais cela contribue à la stabilisation de la monnaie. Pour réduire les écarts sociaux et encourager l’emploi de capitaux étrangers, le gouvernement compte sur une application en vigueur du droit minier. Mis à part l’or, les mines produisent également d’importantes quantités de manganèses et de zinc.
Le tourisme : un secteur toujours aussi intéressant
On peut dire que 2015 fut une année assez rude pour les Burkinabés avec la crise politico-économique. Cela s’est traduit par une baisse importante des flux de touristes. Les vacanciers craignaient surtout pour leur sécurité avec la menace terroriste. De plus, un sérieux problème d’hébergement est survenu après la fermeture d’hôtels de haut standing importants. Mais en accédant à une certaine stabilité depuis 2016, l’industrie du tourisme retrouve un nouveau souffle. Avec des actions entreprises en faveur de ce secteur, le Burkina Faso veut donc attirer plus de visiteurs. Aussi, il sera intéressant de placer des investissements dans le domaine de l’immobilier et de l’hôtellerie. Les établissements de plus de 4 étoiles manquent cruellement pour ce pays qui dispose pourtant de nombreux sites intéressants.
La culture et l’élevage
Avec le développement de ces secteurs cités en haut, certains deviennent délaissés. Tel est le cas de la culture et l’élevage. Cependant, cela donne plus d’opportunité aux nouveaux entrepreneurs qui peuvent reprendre le flambeau et relancer ces domaines. Ils pourront soit tenter de conquérir le marché interne ou s’orienter vers l’exportation.
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